L’idée est partie du constat que le handball n’a pas encore la puissance économique du football, ni celle du rugby, ni même du basket-ball. Cependant, malgré la différence de moyens, l’utilisation de l’outil vidéo occupe une place majeure et indispensable dans le fonctionnement quotidien d’une équipe élite.
Au niveau professionnel et semi-pro, aucun match ne se joue sans avoir effectué, au préalable, une analyse de l’adversaire.
Pourtant, il est difficile pour les clubs de mettre en place les moyens nécessaires au recrutement et à l’intégration d’un salarié spécialiste de la vidéo (salaire, matériel, logiciel, frais de déplacements), même en contrat mi-temps.
Les besoins vidéos sont pourtant quotidiens pour les entraîneurs et joueurs.
La personne en charge de la vidéo est principalement utilisée pour le « découpage » des vidéos de matchs, afin de faire gagner du temps aux coachs principaux, car cette phase obligatoire est extrêmement chronophage lorsque l’on souhaite réaliser des séances de qualité.
Une fois le montage diffusé et entre les mains des coachs principaux, ces derniers analysent les vidéos en fonction de leur projet de jeu. Puis ils adaptent ou non ce même projet de jeu aux futurs adversaires. Enfin ils diffusent et enseignent les clips vidéos pendant la ou les séances vidéos en présence des joueurs.
Souvent, ce qui fait la différence ce n’est pas l’analyste vidéo en lui-même mais l’analyse que fait l’entraîneur des images mises à sa disposition par l’analyste.